Une NTAP « Nouvelle Technologie d’Assistance Physique » est un dispositif ou robot qui a pour but de
soulager et compenser les efforts réalisés par son utilisateur dans le cadre de l’exécution de ses tâches.
La grande vocation des NTAP est également de diminuer le risque d’apparition des troubles
musculosquelettiques (TMS) en passant notamment par la réduction de la charge physique.
Ces NTAP se divisent en deux grandes catégories, les DAP (Dispositifs d’Assistance Physique) qui sont
mécaniques et les RAP (Robots d’Assistance Physique) qui sont automatisés, dotés d’électronique ou encore de
systèmes hydrauliques ou pneumatiques. Les NTAP peuvent être à contention ou sans contention, c’est-à-dire
en contact direct avec le corps de leurs utilisateurs ou non.
Dans la famille DAP on retrouve les exosquelettes passifs, les bras d’assistance zéro gravité, les
ergosquelettes ou encore les chariots de manutention mécanique.
Dans la famille RAP on retrouve les exosquelettes actifs, les robots industriels, les cobots (Robots
Collaboratifs). Ce qui différencie ces deux types de robots est leur intégration dans l’environnement de
travail : les robots industriels sont implantés dans des zones définies et limitées par des barrières de
sécurité et autres indications tandis que les cobots sont intégrés au sein des mêmes espaces que leurs
utilisateurs.
Revenons aux exosquelettes.
Le grand avantage de l’exosquelette par rapport à ses pairs est la mobilité qu’il confère à son
utilisateur. En effet, grâce à l’évolution rapide des technologies et l’attention particulière que
portent
les fabricants quant à leur adaptation à une activité de travail ciblée, les DAP type exosquelettes
s’intègrent de plus en plus facilement à différentes activités notamment dans le cadre de maintien
postural prolongé, de manutentions répétitives ou encore de port de charges.
Nous l’avons soulevé à l’instant : les technologies évoluent rapidement et on voit apparaître petit à
petit deux familles d’exosquelettes bien distinctes :
Les exosquelettes « actifs » : dotés de composants électroniques de commande, de récupération/traitement
d'information, nécessitant des batteries et ayant par conséquent une autonomie limitée. Ces
exosquelettes s’adaptent facilement aux différents types d’activités même les plus complexes. Néanmoins
on note qu’ils sont plus lourds, plus chers et moins fiables que les exosquelettes passifs.
Les exosquelettes « passifs » : fonctionnant uniquement sur des principes mécaniques et ayant donc une
autonomie illimitée. Ces technologies sont moins coûteuses que les exosquelettes actifs et permettent de
répondre parfaitement à une activité de travail spécifique. On s’en équipe rapidement et facilement.
L’inconvénient majeur de ce type d’exosquelette est leur spécificité technique : un exosquelette passif
soulage un mouvement et/ou une position spécifique mais peut gêner d'autres mouvements, il faut donc
s'assurer que le produit sera parfaitement adapté à l'activité ciblée.
Il existe encore très peu d’exosquelettes robotiques (ou actifs), on voit leur apparition se faire dans
le milieu médical tandis que les exosquelettes mécaniques se dirigent vers les secteurs professionnels
pour de la prévention en entreprise.