Comment et pourquoi bien intégrer un exosquelette ? Nos conseils de pro !

Integration
Exosquelette

Bien intégrer un exosquelette n'est pas si simple quand on ne s'y connait pas. Mais une intégration réussie d'un dispositif d’assistance physique (DAP ou exosquelette) au sein d’une entreprise augmentera les chances d’acceptation et d’utilisation des opérateurs.

Pourquoi bien intégrer un exosquelette ?

L'intégration réussie d'un exosquelette est la clé de son efficacité et des bénéfices qu'il peut apporter à votre entreprise. En comprenant comment intégrer un exosquelette de manière optimale, vous maximisez son impact sur les conditions et le bien-être au travail de vos collaborateurs. Cet article explore les meilleures pratiques pour assurer une bonne intégration, garantissant ainsi une transition harmonieuse vers l'utilisation de cette technologie.

Cibler et analyser une activité

Pour bien intégrer un exosquelette, il faut s’assurer que la solution exosquelette choisi répondra au besoin réel de l’activité ciblée et des opérateurs. Un diagnostic ergonomique en amont de la mise en place d’un DAP permettra d’analyser votre activité de manière systémique. Cette analyse permet à l’ergonome en charge du projet de présenter des pistes de préconisations sur l’ensemble des différents déterminants de l’activité réelle (Biomécanique, environnemental, risques psychosociaux, psychologique, organisationnel).


C’est par l’étude de l’activité réelle, les échanges avec les opérateurs et le cadrage de l’intervention que l’ergonome va pouvoir proposer des pistes de préconisations pertinentes et réalisables.


Le DAP peut faire partie de ces pistes de préconisations concernant l’aspect biomécanique de l’activité, sans être systématique puisque les préconisations, comme indiqué plus haut, doivent être adaptées à l’activité étudiée.


Pour intégrer un exosquelette de façon optimale, efficace et efficiente, plusieurs aspects sont à prendre en considération :

Cibler le type de muscles/groupes musculaires que l’on souhaite assister via un exosquelette. Une assistance du “bras” ne suffit pas à définir le type de DAP à mettre en place. Il y a de nombreux types de mouvements possibles avec les membres supérieurs et une combinaison de mouvements encore plus grande.


C’est pourquoi le diagnostic permet de mettre en avant les tâches qui nécessitent des mouvements pouvant être pénibles pour les opérateurs, qui deviendront les mouvements pouvant nécessiter la mise en place d’un exosquelette.

Casser les idées reçues

En tant que nouvelle technologie, l’exosquelette est source d’imaginaire et d’idées reçues. Il est nécessaire de sensibiliser et de former à ce qu’est un exosquelette.


On imagine souvent un dispositif robotisé, encombrant et lourd. Il est donc important de pouvoir imager le DAP pour déconstruite toute idée reçue concernant l’encombrement, le poids. Cela rassure les utilisateurs et leur permet de se projeter dans la démarche d’intégration qui se veut participative.


L’exosquelette vient s’adjoindre au schéma corporel, c’est-à-dire qu’il va être amené à transformer les sensations liées aux mouvements, rajouter une épaisseur supplémentaire au corps, etc. Le rôle de l’ergonome dans cette intégration est d’accompagner l’utilisateur dans sa prise en main, notamment en sensibilisant aux enjeux de santé qui peuvent en découler. Un bon réglage mènera vers une “bonne utilisation” tandis qu’un mauvais réglage peut venir créer de nouvelles contraintes.

Suivre et réguler le projet

Au-delà de la formation, l’intégration va se poursuivre par la mise en place du dispositif durant l’activité réelle.


Dès la mise en place de l’exosquelette, il sera impératif de mettre en place un suivi adapté aux situations de travail rencontrées et à la fréquence d’utilisation du dispositif. Le suivi d’utilisation et les retours faits par les utilisateurs permettront au projet d’évoluer dans des conditions idéales. Le suivi peut évidemment varier dans le temps, mais il est essentiel de trouver un consensus entre les deux entreprises pour obtenir les meilleurs retours possibles.


Sans retour et sans suivi, les ergonomes ne pourront pas aider l’entreprise à comprendre pourquoi l’intégration et l’acceptation se passent bien ou non. Il est souvent nécessaire de réaliser des régulations dans le projet.

Par exemple, un utilisateur part de l’entreprise, des interlocuteurs qui changent, un accident du travail, un changement d’activité, une réduction du temps passé sur les tâches ciblées ou encore une augmentation de la productivité. Tous ces changements doivent être signalés afin que notre équipe d’ergonome puisse vous aider à maintenir le projet en place jusqu’à l’intégration totale de l’exosquelette.


Les points évoqués ci-dessus ne sont évidemment pas exhaustifs, d’autres points plus spécifiques peuvent découler du diagnostic de l’ergonome, lorsque l’étude de la complexité des situations de travail est plus approfondie

Démarche

La solution pour bien intégrer un exosquelette ? HMT.

En tant que fabricant d'exosquelette et cabinet d'ergonomie, nous sommes très bien placés pour intégrer un exosquelette dans votre entreprise !


Notre équipe d'ergonome suit rigoureusement les étapes définies par la norme NF X 35‑800 de l'Afnor sur l'intégration des DAPac et RAPac. Nous avons d'ailleurs été partenaires dans l'élaboration de cette norme !


Si vous avez le projet d'intégrer un exosquelette, autant le faire bien ! Contactez-nous pour que nous puissions lancer le processus d'une bonne intégration !

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