Un travailleur peut être exposé à divers dangers :
Ces dangers peuvent entraîner des accidents ou des troubles comme les TMS, les RPS ou des coupures.
Le risque apparaît dès qu’un travailleur est exposé à un danger. Par exemple, un électricien travaille au contact de l’électricité, ce qui crée un risque d’électrocution.
Pour limiter ces risques, il existe deux solutions :
Parfois, il est impossible de supprimer un danger ou d’éviter totalement l’exposition. L’objectif de la prévention est alors de réduire au maximum le risque et la gravité des dommages.
Pour cela, on évalue la gravité d’un risque en fonction de : Fréquence d’exposition × Gravité du dommage probable.
Depuis 2001, les entreprises doivent réaliser une évaluation des risques. Celle-ci est formalisée dans le DUERP. Plus une situation comporte de facteurs, plus les dangers/risques sont nombreux.
Exemple : On ne peut pas supprimer le risque d’accident de la route, mais on peut en réduire la gravité :
L’objectif est d’approcher au maximum le "zéro risque", tout en restant réaliste et acceptable pour le travailleur.
Les neuf principes de prévention, inscrits dans le Code du travail (articles L4121-1 à L4122-2), sont la base de la sécurité au travail. En voici la liste complète :
Identifier la cause d’un risque demande une analyse précise du travail réel. Une fois la source repérée, il devient possible de l’éliminer efficacement.
Exemple : Un travailleur utilise un cutter pour découper des emballages et risque de se couper. L’entreprise identifie ce danger et fournit des gants anti-coupure. Cette mesure réduit le risque, mais ne l’élimine pas totalement, car le cutter reste utilisé.
C’est comme "mettre un pansement sur une jambe de bois". Si l’on agit uniquement sur les conséquences et non sur la cause, le danger persiste. Pour éliminer un risque, il faut d’abord bien l’identifier et réfléchir à une solution adaptée.
Une bonne question à se poser :
Tous les travailleurs, quel que soit leur équipement ou leur méthode, peuvent-ils exercer ce poste sans risque ?
Sur une semaine de cinq jours, nous passons 35h à travailler et 38h à dormir. Il serait insensé de dormir sur un lit pour enfant, inadapté à notre taille. Pourtant, on retrouve ce non-sens au travail.
Les variabilités inter-individuelle.
Adapter le travail à l’Homme, c’est l’ajuster en fonction des caractéristiques des travailleurs. Il ne suffit pas de concevoir un poste adapté. Il doit aussi être adaptable, car nous sommes tous différents. C'est la notion de variabilité inter-individuelle :
La notion de variabilité intra-individuelle.
Mais un même individu évolue aussi au fil du temps. C'est la notion de variabilité intra-individuelle :
Exemples :
Un travail bien conçu tient compte de ces différences. Il permet à chacun d’adapter son poste à ses besoins et à son évolution.
Le travail évolue constamment. Il est donc essentiel de se tenir informé des avancées en prévention, ergonomie et ingénierie.
Exemple : Pour prévenir les TMS, les exosquelettes sont une solution efficace. Leur conception a énormément progressé. Aujourd’hui, ceux de notre gamme pèsent moins de 2 kg, contre environ 6 kg auparavant. Ce qui les rend bien plus confortables pour les travailleurs.
Cependant, l’innovation a un double effet. Elle permet de nouvelles solutions de prévention. Mais, elle introduit aussi de nouveaux risques.
Exemple : L’arrivée de nouvelles machines peut modifier les dangers présents sur un site de travail.
La prévention doit donc être flexible pour s’adapter à ces changements.
Certains dangers sont indissociables du travail. Un boucher a besoin de ses couteaux, un électricien ne peut éviter tout contact avec l’électricité.
L’enjeu de la prévention est donc de trouver un compromis entre sécurité et faisabilité.
L’objectif est :
Toute action de prévention doit être pensée dans un cadre structuré. Elle implique l’ensemble des parties prenantes de l’entreprise :
La démarche commence par l’identification et la hiérarchisation des risques, en fonction de leur gravité et de leur urgence. Ensuite, il faut définir un plan d’action et un calendrier. Puis, mettre en place des solutions adaptées. Et enfin, évaluer l’impact des mesures prises
La prévention doit être globale, en couvrant tous les types de risques :
Elle doit aussi intégrer toutes les dimensions du travail. Les aspects techniques et l'organisation du travail. Mais aussi, les conditions de travail et les relations sociales.
L’objectif est de créer un environnement plus sûr et plus sain, en agissant sur tous les leviers possibles.
Les mesures collectives protègent tous les travailleurs. Contrairement aux solutions individuelles, elles éliminent le risque à la source.
Exemple : Un manutentionnaire utilise un cutter. Il porte des gants anti-coupure. C’est une protection individuelle. Si un autre salarié ne les met pas, il reste exposé.
Autrefois, la prévention se basait sur des solutions individuelles. Mais ces mesures ont des limites : elles peuvent gêner le travail (ex. : des gants qui réduisent la précision). Elles doivent être appliquées à chaque salarié (coût et logistique élevés).
Les solutions collectives sont plus efficaces :
Une protection pour tous = Une meilleure qualité de travail
Mettre en place des solutions ne suffit pas. L’objectif est de protéger la santé (physique et mentale). Pour être efficaces, ces mesures doivent être expliquées et comprises. Sinon, elles risquent d’être ignorées.
Les travailleurs doivent connaître les dangers de leur poste et de l’entreprise. Cela leur permet de mieux se protéger et de participer activement à la prévention.
Les travailleurs sont les premiers à repérer les risques et à identifier les besoins liés à leur poste. Leur expérience leur donne une vision précieuse des améliorations possibles.
Encourager leur participation demande un changement de culture en entreprise. Ils doivent être incités à signaler les dangers et à partager leurs préoccupations. Leur implication permet d’améliorer concrètement les conditions de travail.
Ce principe place l’humain au centre de la prévention. Il favorise le dialogue entre les métiers. De plus, il vise un objectif commun : un environnement de travail plus sûr et mieux adapté. Il rejoint ainsi un concept clé de l’ergonomie : ajuster le travail aux besoins réels des salariés.
Les 9 principes de prévention, inscrits dans le Code du travail sont la base de la sécurité au travail. En voici la liste complète :
Exosquelettes professionnels & ergonomie au service de la santé au travail
9, rue de la Garounere 65000 Tarbes
Du lundi au vendredi 9h - 18h