Achat d'exosquelette : ce qu'il faut savoir

Avant de passer commande, il est primmordial comprendre :

• - pour quel besoin l'appareil sera utilisé,sur quel poste de travail,
  
• - avec quelles contraintes physiques (poids maximal des charges, hauteur, répétitivité des gestes, etc.),
• - et pour quel public (hommes et femmes, tailles et morphologies différentes).

Se faire accompagner dans l'achat d'exosquelette

À première vue, acheter un exosquelette peut sembler simple. On trouve de plus en plus de modèles sur le marché, parfois même via une boutique en ligne avec une page de produit, un prix et quelques caractéristiques techniques. Un simple clic sur un bouton “ajouter au panier”permet d'acheter son dispositif.

‍En réalité, l’achat ne représente qu’une partie du processus.‍

• - la mise en place dans les vraies conditions de travail,
  
• - la bonne utilisation par les salariés,
• - l’intégration dans l’organisation,
• - et le suivi dans le temps.

Un exosquelette mal choisi ou mal réglé peut déplacer les contraintes au lieu de les réduire. L’objectif n’est pas simplement de “mettre un exosquelette sur un dos ou une épaule”, mais de faciliter le travail et de réduire la fatigue sans créer de nouveaux problèmes.

C’est pour cela que l’accompagnement à l’achat est essentiel :

• - vérifier l’adéquation entre le produit, les mouvements et le poste,
  
• - tenir compte de la morphologie des travailleurs,
• - intégrer les contraintes de l’atelier, du chantier, du site,
• - s’assurer que le dispositif offre un vrai soutien là où les postures sont les plus difficiles, incofortables.

Pour nous, un “bon achat” d’exosquelette repose sur un processus d’intégration ergonomique, et pas seulement sur une fiche produit. C’est pour ça que nos méthodes s’appuient sur les recommandations de l’INRS et de la norme française Afnor dédiée aux exosquelettes.

Notre process en 4 étapes pour l'achat d'exosquelette

Chez HMT, l’achat d’une solution d'assistance commence toujours par une approche centrée sur l’humain. L’enjeu est double : vérifier que l’exosquelette est réellement adapté à la tâche de travail, et s’assurer que les utilisateurs y trouvent un bénéfice concret au quotidien (moins de pénibilité, moins de fatigue, plus de confort).

Analyse de votre besoin

La première étape consiste à comprendre précisément ce que vous voulez résoudre. Nous évaluons ensemble quelles tâches sont les plus pénibles, où se situe la charge sur le corps (dos, épaules, membres supérieurs, bras), quels poids sont manipulés, à quelle fréquence, et à quelle hauteur le travail est réalisé (au sol, à mi-hauteur, bras en l’air).
L’objectif n’est pas de vous vendre un maximum de dispositifs, mais d’identifier si un exosquelette peut vraiment réduire la fatigue, diminuer la pression sur certaines zones du corps et améliorer les conditions de travail à moyen et long terme. Cette phase se fait généralement par téléphone, à partir d’échanges détaillés sur les postes, les gestes et les contraintes. Nous croisons votre connaissance du terrain avec notre expertise des exosquelettes pour décider si c’est une bonne option.

construction de votre projet

Une fois le besoin clarifié, nous construisons ensemble le projet d’achat : type d’exosquelette (épaules, dos, lombaires…), nombre de dispositifs, choix des postes pilotes, organisation interne (utilisateurs, référents, équipe prévention, direction).
Nous prenons aussi le temps de casser les idées reçues, car il est important de démystifier celles-ci auprès des futurs utilisateurs. L’exosquelette n’a rien à voir avec les armures bioniques des jeux vidéo ou de l’univers militaire. Ce n’est pas un robot qui multiplie la force, mais un outil ergonomique qui offre un soutien ciblé pour réduire la pénibilité. C’est pour cela que l’achat doit être pensé comme un projet de prévention à part entière, avec une vraie participation des salariés, l’implication de la direction et un cadre clair d’usage : où il est utilisé, par qui, dans quelles situations et pendant combien de temps.

Intégration du dispositif

‍Formation utilisateur : L’objectif est de permettre aux salariés d’être autonomes sur l’utilisation du dispositif. L'ergonome s'assure que chacun des futurs utilisateurs détient l’ensemble des connaissances utiles sur l’exosquelette.
Formation référent : L’objectif est de former, en interne, des personnes capables de suivre l’intégration de l'exosquelette. Ce sont eux qui s'assurent, en binôme avec notre ergonome, du bon usage des exosquelettes. À l'avenir, ce sont les référents qui formeront les nouveaux utilisateurs.
‍Suivi de l’intégration : accompagnement à la phase de familiarisation, appropriation et adoption du dispositif. Durant cette phase, nos ergonomes échangent régulièrement avec les référents, mais aussi les utilisateurs.

déploiement

La première intégration est souvent un projet pilote sur un site ou une entreprise. La transformation se fait donc à une échelle plus grande avec la phase de déploiement. Les exosquelettes sont alors mis à dispositions d'autres équipes, sur d’autres services ou même sur d’autres établissements. De nouveaux utilisateurs et référents sont formés durant cette phase, mais à plus grande échelle.
Elle se découpe en trois parties ⤵️
Évaluation subjective de l’intégration du dispositif dans la structure. Retours des premiers utilisateurs et référents. Questionnement autours des problématiques préalables et de comment l'exosquelette y répond.
Rédaction d'un protocole de déploiement. Il ne s'agit pas d'acheter dix exosquelettes que l'on livre à de nouvelles équipes. Nos ergonomes et les équipes internes du projet élaborent ensemble la démarche la plus adaptée (formation des nouveaux utilisateurs, choix des référents...).
Suivis du déploiement sur chaque équipe ou établissement. Le suivi d'intégration réalisé lors de la phase d'expérimentation reprend. Cette fois, il est réalisé sur chacune de nouvelles équipes. Le but est de recueillir le plus de feedback et de répondre à toutes les interrogations.

Comment et où acheter un exosquelette ?